La civilité au
travail
Pour faire disparaître les symptômes de malaises
pouvant nuire à la qualité de vie au travail
« En attendant de régler pour de bon les problèmes que l’on a, il faut apprendre à composer
avec ceux-ci en se donnant les conditions pour pouvoir avancer. »
Une réalité qui s’observe dans bien des milieux de
travail
Les relations difficiles sont la source de problèmes que les
organisations et le personnel qui les compose ont peine à supporter
les conséquences et les frais.
Cela occasionne des milieux de travail néfastes où l’on observe
un manque de collaboration dans les tâches, de la méfiance qui
empêche l’engagement, des décisions prises sur des émotions qui ont
leurs conséquences, de l’effacement qui prive l’organisation d’idées
et d’initiatives, pensons aussi à la somme de rancunes et de
préjugés qui influencent les relations entre certains individus et
la collaboration qu’ils sont prêts à offrir dans les circonstances.
Depuis des années on traite les maux chroniques, les cas critiques
où la « goutte a fini par faire déborder le vase » et trop souvent
sans moyens pour les prévenir. On a investi beaucoup d’argent en
procédures et en réparations suite à des plaintes de harcèlement
moral. Pourtant, jusqu’à ce jour, on a peu investi dans la
prévention et la maintenance afin de ne pas se retrouver avec de
graves problèmes.
Ce qui devrait normalement être fait
On peut prévenir l’apparition d’un milieu de travail néfaste en
faisant en sorte que le personnel puisse œuvrer à relever les défis
qui l’attendent sans autres difficultés que celles qui incombent à
la tâche. Or les relations pénibles, les aberrations qui exaspèrent,
les tracasseries et les incompréhensions ne font pas partie de la
tâche bien qu’elles aient un impact majeur sur elle.
Une organisation peut s’attaquer à ces « à côté de la tâche » en
veillant à ce que l’organisation du travail tienne compte de la
réalité qui se vit dans le milieu de travail, que le personnel soit
instruit des valeurs et attentes de l’organisation à son égard,
qu’il se sente supporté par de l’information et de la formation au
bon moment, qu’il se sente écouté par ses gestionnaires et par
l’organisation eu égard à ses réalités et ses appréhensions avec
lesquelles il a à composer.
Autant de moyens d’apaiser les gens, de créer un climat de
compréhension et de collaboration pour parvenir ensemble à répondre
aux besoins de la clientèle et de l’organisation. Il apparaît
toutefois qu’à bien des endroits, on n’a pas les moyens de s’y
investir ou on ne sait pas comment faire.
Un moyen simple à la portée de tous pour commencer
Dans ma pratique d'intervenant en matière de
harcèlement psychologique, je constate ces faits que je viens de
vous décrire. Je dois en tenir compte dans les recommandations que
je fais à l'employeur pour qu’il réponde à ses obligations légales
de prévenir et de faire cesser le harcèlement psychologique au sein
de son personnel.
Les choses étant ce qu’elles sont, j’ai cherché à trouver comment
on pourrait faire en sorte minimiser les effets néfastes de tous ces
« à côté de la tâche » qui épuise bien des gens. C’est là qu’un
collègue m’a parlé de civilité au travail. J’y ai tout de suite vu
un remède qui peut soulager bien des maux.
La civilité au travail est une chose qui va de soi pour bien des
gens. En faire la promotion ne peut que les encourager à poursuivre
en ce sens. Pour nombre d’autres, ces règles de gros bon sens iront
de soi s’ils prennent conscience des inconvénients que ça leur
évite. Il reste les autres où les civilités ne suffiront pas à
régler le problème.
En conséquence, s’il y a de la civilité entre collègues de
travail, la plupart pourront œuvrer à leurs tâches sans trop de
désagréments. Ça permettra ainsi à l’organisation d’investir ses
efforts dans le règlement des situations où la civilité deviendrait
de l’hypocrisie dans le contexte où les gens ne réussissent plus à
fonctionner ensemble.
Il s’agit en somme d’un remède qui peut soulager les symptômes en
attendant que l’on s’attaque à ce qui en est la cause. C’est un
remède qui, dans nos milieux de travail, peut prévenir que des gens
doivent en prendre d’autres sous forme de comprimés.
Civilite.ca est un site qui porte sur le
sujet. On y trouve davantage d'informations sur la civilité et sur
les moyens que peuvent prendre les organisations pour intervenir
afin de faire en sorte que son personnel adopte de telles pratiques
dans le milieu de travail. Je vous invite à le consulter.
Guy Lacoursière M.Ps.
Pour faire disparaître les symptômes de malaises pouvant nuire à la qualité de vie au travail « En attendant de régler pour de bon les problèmes que l’on a, il faut apprendre à composer avec ceux-ci en se donnant les conditions pour pouvoir avancer. »
Une réalité qui s’observe dans bien des milieux de travail
Les relations difficiles sont la source de problèmes que les organisations et le personnel qui les compose ont peine à supporter les conséquences et les frais.
Cela occasionne des milieux de travail néfastes où l’on observe
un manque de collaboration dans les tâches, de la méfiance qui
empêche l’engagement, des décisions prises sur des émotions qui ont
leurs conséquences, de l’effacement qui prive l’organisation d’idées
et d’initiatives, pensons aussi à la somme de rancunes et de
préjugés qui influencent les relations entre certains individus et
la collaboration qu’ils sont prêts à offrir dans les circonstances.
Depuis des années on traite les maux chroniques, les cas critiques
où la « goutte a fini par faire déborder le vase » et trop souvent
sans moyens pour les prévenir. On a investi beaucoup d’argent en
procédures et en réparations suite à des plaintes de harcèlement
moral. Pourtant, jusqu’à ce jour, on a peu investi dans la
prévention et la maintenance afin de ne pas se retrouver avec de
graves problèmes.
Ce qui devrait normalement être fait
On peut prévenir l’apparition d’un milieu de travail néfaste en faisant en sorte que le personnel puisse œuvrer à relever les défis qui l’attendent sans autres difficultés que celles qui incombent à la tâche. Or les relations pénibles, les aberrations qui exaspèrent, les tracasseries et les incompréhensions ne font pas partie de la tâche bien qu’elles aient un impact majeur sur elle.
Une organisation peut s’attaquer à ces « à côté de la tâche » en
veillant à ce que l’organisation du travail tienne compte de la
réalité qui se vit dans le milieu de travail, que le personnel soit
instruit des valeurs et attentes de l’organisation à son égard,
qu’il se sente supporté par de l’information et de la formation au
bon moment, qu’il se sente écouté par ses gestionnaires et par
l’organisation eu égard à ses réalités et ses appréhensions avec
lesquelles il a à composer.
Autant de moyens d’apaiser les gens, de créer un climat de
compréhension et de collaboration pour parvenir ensemble à répondre
aux besoins de la clientèle et de l’organisation. Il apparaît
toutefois qu’à bien des endroits, on n’a pas les moyens de s’y
investir ou on ne sait pas comment faire.
Un moyen simple à la portée de tous pour commencer
Dans ma pratique d'intervenant en matière de harcèlement psychologique, je constate ces faits que je viens de vous décrire. Je dois en tenir compte dans les recommandations que je fais à l'employeur pour qu’il réponde à ses obligations légales de prévenir et de faire cesser le harcèlement psychologique au sein de son personnel.
Les choses étant ce qu’elles sont, j’ai cherché à trouver comment on pourrait faire en sorte minimiser les effets néfastes de tous ces « à côté de la tâche » qui épuise bien des gens. C’est là qu’un collègue m’a parlé de civilité au travail. J’y ai tout de suite vu un remède qui peut soulager bien des maux.
La civilité au travail est une chose qui va de soi pour bien des gens. En faire la promotion ne peut que les encourager à poursuivre en ce sens. Pour nombre d’autres, ces règles de gros bon sens iront de soi s’ils prennent conscience des inconvénients que ça leur évite. Il reste les autres où les civilités ne suffiront pas à régler le problème.
En conséquence, s’il y a de la civilité entre collègues de travail, la plupart pourront œuvrer à leurs tâches sans trop de désagréments. Ça permettra ainsi à l’organisation d’investir ses efforts dans le règlement des situations où la civilité deviendrait de l’hypocrisie dans le contexte où les gens ne réussissent plus à fonctionner ensemble.
Il s’agit en somme d’un remède qui peut soulager les symptômes en attendant que l’on s’attaque à ce qui en est la cause. C’est un remède qui, dans nos milieux de travail, peut prévenir que des gens doivent en prendre d’autres sous forme de comprimés.
Civilite.ca est un site qui porte sur le
sujet. On y trouve davantage d'informations sur la civilité et sur
les moyens que peuvent prendre les organisations pour intervenir
afin de faire en sorte que son personnel adopte de telles pratiques
dans le milieu de travail. Je vous invite à le consulter.
Guy Lacoursière M.Ps.
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